Ecole des loisirs, 1997
RESUME :
L’histoire se passe en grèce.
Phédre a 19 ans. Elle a eté un peu couvée par ses parents. Elle fait des études de théatre , contrairement à son amie Tonia, qui collectionne les flirts, elle a toujours rêvé d’une relation sérieuse.
COMMENTAIRE :
Ce texte totalement prenant résonne encore longtemps dans l’esprit du lecteur après qu’il ait refermé le livre. Il ne peut laisser indifférent : l’empathie que l’on ressent inévitablement pour les protagonistes du roman, roman qu’on sent fait d’une véritable authenticité et simplicité, amène le lecteur à se sentir proche de l’état dans lequel se trouvent les personnages face à la maladie ; « ça n’arrive pas qu’aux autres » est le message implicite délivré par le livre.
Ulysse et Phèdre pourraient être des personnes comme on en croise partout, ils pourraient être nos amis, ils pourraient être nous... Cette volonté de faire sienne la souffrance et la perte de repère face à ce fléau est d’autant plus confortée par une narration particulière et très pertinente.
Effectivement, on peut ainsi suivre l’histoire successivement à travers les yeux de la mère de Phèdre, de Phèdre, d’Ulysse, et de son père.On a alors la vision parallèle de chacun d’entre eux sur cette situation et le rapport entre les parents et les enfants confrontés à la maladie et à la mort prend ainsi toute sa dimension, la peur et l’incompréhension laissant vite place à l’entraide et à l’amour, car il n’est plus temps de se disputer et de s’en vouloir : il faut continuer à vivre.